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|  COQUILLES |

Alors on regardait les bateaux...

Tout ce qui flotte, flottera ou a flotté, qui a résisté aux vertiges des tempêtes, supporté l'ennui de la pétole, l'hivernage cruel des ports de plaisance ; Peu m'importent les coquilles, elles m'emportent toutes très loin quelles qu'elles soient, toutes belles dans leur genre... 

Elles ont ce truc de magnétique, je les observe toujours l'oeil brillant, je les scrute et me love en elles en songes... Je prends alors le large, le nez dans les cartes et les creux,  le goût du rhum brun et du tabac gras aux lèvres pour rejoindre d'autres continents. Ou simplement je pagaie pour une  après-midi de pêche sur l'eau.

Liberté de flotaison, hors du temps et du monde, moi aussi je rêve de pouvoir donner un jour un nom à un bateau, quel qu'il soit. En attendant je les mate et je les rêve depuis le quai sur lequel je reste. 

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