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LE CHATEAU DU REPOS


Architectures du repos. Ronds de tours. Tours de contours. De tour en tour. De parcs et d'escaliers en cages.

Il est des automnes en suspens sur lesquelles flottent des feuilles de tilleuls sur de longs silences au ralenti, des larmes sèches, des couches rèches, qui n'annoncent rien. Même pas le froid piquant de l'hiver.

Il est des automnes au repos, des automnes au chateau...






Les sourires usés tailladent parfois quelques gueules élimées. Les clopes s'enchaînent sur le parvis du château du repos, telle une course folle qui rythme le compte à rebours du soir dans l'attente du tintinnabule des clés.

Nouvelle nuit à double tour.





La folle voie lactée d'étoiles rouges nicotinées scintille. Tout en bas, entre les branches des cyprès centenaires, Toulouse brille. Parfois une guitare, une chanson, une négociation pour terminer celle que l'on vient à peine d'allumer.


Puis les angles, les lignes, la pierre, engloutissent les âmes dociles échouées là, dans des tourbillons d'escaliers qui montent vers des nuits jamais complètement noires.




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